mercredi 31 octobre 2012

Le Sakura (restaurant japonais) à La Roche-sur-Yon (85) - "Il a bien mangé le monsieur ?"

Le Sakura, c'est la fleur de cerisier en japonais. C'est aussi le nom d'un restaurant japonais situé à la Roche-sur-Yon dans le quartier des halles. Vous ne trouverez là-bas aucun cerisier en fleurs pour décorer mais de grands tableaux lumineux (rarement allumés ceci dit) représentant une cascade en mouvement. Vous n'en accrocheriez pas dans votre salon ? ça tombe bien, vous n'êtes pas chez vous. D'ailleurs, prenez garde à ne pas trop vous concentrer sur le fond sonore qui peut, chez certains individus sensibles de la feuille, provoquer une irritation du conduit auditif. Et après tout, qui voudrait déguster des sushis, makis et sashimis dans un décor de western avec de la country dans les oreilles ?

Au Sakura, vous ne serez pas déçus par les plats servis. La formule choisie est toujours précédée d'une petite soupe (servie dans de très très jolis bols en plastique imitation grès avec une petite fleur dessinée dessus) et de la traditionnelle salade de chou mariné (décorée toute l'année sans exception d'un morceau de tomate et de 3 tranches de concombre. Sushis, sashimis, makis, brochettes, tout est très bon, sans exception. Comptez tout de même entre 15 et 20€ par personne pour un repas complet, et sachez que les prix pour les plats à emporter restent exactement les mêmes qu'en salle, le service en moins : en général, un sushi est gracieusement offert en plus. Petit bémol également : le service et l'accueil mériteraient d'être plus agréable: être efficace c'est bien, avec le sourire c'est mieux. Et même si le prix est un peu élevé, ça n'est pas comparable avec ce que l'on peut trouver à dans certaines grandes villes avec parfois pas grand chose dans l'assiette. Et le poisson est frais!

Pour être très honnêtes, les Petits Saignants n'ont à eux trois qu'un recul relatif sur les restaurants de sushis : celui-ci nous plaît mais il est vrai qu'une expérimentation plus poussée d'autres établissements serait nécessaire. En attendant, il nous convient très bien, et si vous avez des suggestions de bonnes adresses à nous communiquer, n'hésitez pas ! 

Le Sakura
16 rue des Halles
85000 La Roche-sur-Yon
02 51 09 44 73

A noter : le Sakura est très rarement fermé ! C'est le bon plan du dimanche soir !

Pour réécouter l'émission du 30 octobre 2012, c'est ici. 


mercredi 24 octobre 2012

L'aluminium en cuisine - "Les Pieds dans l'Plat"- Emission du 23 octobre 2012

"Bien envelopper le filet de poisson dans une feuille d'aluminium préalablement enduite de jus de citron, de manière à former une papillote."

Faites le tour de votre cuisine, ouvrez vos placards, vous trouverez certainement de l'aluminium.Il y a bien sûr le classique papier d'alu que certaines recettes vous conseillent, mais aussi des poêles, des casseroles, faitouts,...
Ce que l'on sait moins c'est que l'aluminium est aussi présent dans l'alimentation en général, issue principalement des chaînes industrielles. On en trouve dans les plats préparés, les levants pour pains et gâteaux,... mais aussi dans les laits infantiles. Le Professeur Chris Exley, chercheur à l'université de Cornouailles, a analysé en 2010 et pendant un an, les 8 plus grandes marques de lait infantile vendues en Grande-Bretagne.Il y a décelé des taux très élevé d'aluminium, environ 2 à 3 fois plus élevés que ceux autorisés dans l'eau du robinet. Ces laits appartiennent en majorité à de grands groupes distribuant également ces produits en France (Nestlé, Danone, Hipp,..).

L'aluminium est également présent dans des agents levants, des agents de blanchiment, les amidons modifiés, mais aussi dans les conservateurs utilisés pour la charcuterie, dans le sel (il sert d'anti agglomérant), les agents d'enrobage des confiseries, les plats cuisinés... Il s'agit dans ces cas de sulfate d'aluminium. Il existe en réalité une dizaine d'additifs à l'aluminium utilisés dans l'alimentation (industrielle le plus souvent). Aucune norme ne limite la quantité d'aluminium présent dans les aliments, et vous aurez beau scruter les étiquettes, rien n'oblige les industriels à en faire mention sur les emballages.

Les questions d'un éventuel danger de l'aluminium une fois ingéré par le corps humain sont apparues lorsque l’hôpital de Créteil, et plus précisément le Professeur Guérardi, a identifié une maladie très particulière : la myophacite amacrophage pour lesquels les symptômes sont proches de la maladie d'Alzheimer : fatigue, douleurs musculaires, crampes, troubles cognitifs, pertes de mémoire,.. Le point commun entre tous ces patients venus consulter (on en dénombre un millier environ) : ils avaient tous reçu une ou plusieurs injections de vaccins. Or, les vaccins contiennent de l'hydroxyde d'aluminium, d'où le lien établi par les chercheurs ainsi que les études réalisées par la suite. Par exemple, un bébé de 16 mois qui aurait reçu 10 vaccins depuis sa naissance, un seul ne comporterait pas d'aluminium. Or, le professeur Guérardi s'est aperçu qu'une fois qu'une particule d'aluminium pénètre dans le cerveau elle n'en ressort jamais. L'accumulation provoque alors des dommages irréversibles. (Fabriquer des vaccins sans aluminium, on sait faire. L'institut Pasteur en était d'ailleurs LE fabricant jusqu'à sa fusion avec le groupe Mérieu en 1980 qui a alors provoqué l'arrêt des vaccins sans aluminium et la multiplication des vaccins avec.)


Pour approfondir ce sujet, vous pouvez visionner ce reportage très intéressant de Valérie Rouvière pour Ligne de Mire Production :

 

Plus inquiétant encore, on trouve de l'aluminium dans l'eau du robinet. Environ 16 millions de Français seraient concernés. Le sulfate d'aluminium est utilisé pour séparer les boues notamment. Voici un extrait du reportage de Sophie Le Gall diffusé sur France 3 en 2010 traitant plus spécialement de ce sujet. 
 

Concrètement, que peut-on faire pour éviter l'aluminium en cuisine ?

Etant donné que la migration des particules d'aluminium dans les aliments se fait par contact direct, et qu'elle est amplifiée par la chaleur et l'acidité (celle-ci multiplie par 2 le risque), préférez :
- les ustensiles et casseroles en inox, fonte ou céramique
- le papier cuisson (végétal de préférence) pour vos papillotes ou encore pour réchauffer un plat ou couvrir un gâteau par exemple

Enfin, il est bon de savoir que par exemple 30% des Chinois présentent un taux d'aluminium dans le corps correspondant à 5mg par kg de poids corporel, soit 2.6 fois plus élevé que les recommandations de l'OMS : ceci est dû aux additifs utilisés dans les nouilles dont raffolent les Chinois.

Et si vous ne savez pas quoi faire de votre rouleau de papier d'aluminium que vous avez désormais banni de votre cuisine, Monsieur Pécheux pourra peut-être vous donner des idées.


Pour réécouter la chronique Les Pieds dans l'Plat dans l'émission du mardi 23 octobre 2012, c'est ici.

Ces restaurants qui font VRAIMENT à manger

Lorsque quelques gourmands en colère face aux nombreux restaurants ne proposant que des plats réchauffés au micro-onde et juste assemblés, ça donne ce site : http://www.restaurantsquifontamanger.fr

En Vendée, seuls deux établissements sont pour le moment référencés ! Libre à vous de proposer à vos restaurateurs préférés et qui cuisinent pour de vrai, de s'inscrire : c'est gratuit !

mardi 23 octobre 2012

"Mon Viêt" à La Roche-sur-Yon - "Il a bien mangé le monsieur ?" - Emission du 23 octobre 2012


Une émission sur la bonne cuisine sans critique de restaurant, c’est comme un papa noël, sans sa hotte et ses boules, comme dirait le poète...
Donc grande première cette semaine, c’est à Mon Viet d’ouvrir la danse et de passer sur le grill des Petits Saignants. Ça fait désormais quelques temps que le restaurant est ouvert et que la rumeur nous souffle à l’oreille qu’il s’agit d’une bonne adresse.
On a donc sorti la gabardine, les fausses ray-ban et le borsalino pour aller incognito nous en rendre compte par nous-mêmes et tester quelques-uns des mets proposés à la carte.
Comme son nom l’indique, on n’y goûte pas de choucroute bavaroise ou de vieille daube provençale, mais des plats confectionnés regardant plutôt du côté de Saïgon, enfin Hô Chi Minh Ville quoi. C’est le pays d’origine du père de Stéphane, alias Titus, figure d’une adresse yonnaise autrefois incontournable où il officiait en tant que serveur. Il continue sous sa propre enseigne à accueillir les gens avec sa gentillesse et son humour parfois pas toujours de bon goût (à mon encontre en tout cas), ce qui n’est pas le cas de sa cuisine, bien heureusement, enfin celle de sa femme, Hanh, qui excelle aux fourneaux. Hanh est quant à elle d’origine vietnamienne, mais ces deux-là se sont rencontrés au Vietnam. Et c’est tel un PPDA sans peur ni reproche avec beaucoup d’amour que Titus l’a mise dans sa valise (elle est toute petite !) pour la ramener à La Roche il y a un peu plus de 10 ans.
Mon Viet a ouvert ses portes au printemps dernier. L’Asie est dans l’assiette et presque pas ailleurs. Pas de décor pompeux d’Angkor en carton-pâte, ni de tableaux rétro-éclairés avec une cascade qui s’illumine, tout juste un fond musical discret aux accents extrême-orientaux. Discret hein, pas la soupe miso musicale un peu lourde des restos nippons. Décor sobre, sans chichi. Et carte pas démesurée, du choix comme il faut. 
Entrons donc dans le vif, voire même le frais du sujet. Car l’ensemble des plats de la carte est confectionné avec des produits frais. Ce qui est suffisamment rare pour être noté.

L'assiette maison
Côté entrées, on reste dans le traditionnel : chez les « chaudes maison », sans commentaire, des nems, des samoussas de bœuf, des beignets de crevettes et des raviolis frits. Des salades également poulet-crevettes ou crevettes-seiche, des rouleaux de printemps et les fameux Bo Bun Nems, la salade traditionnelle vietnamienne avec des nems en plus, qu’on oubliera pas de tester bientôt ! Etant 4 à table on a opté pour l’assiette maison, un assortiment de chaque entrée chaude. 2 assiettes pour 4, suffisant quand on n’est pas un loup affamé. 

Côté plats, pareil, pas de liste extravagante avec toutes les viandes ou poissons accommodés avec les mêmes sauces. Ce qu’on voit souvent d’ailleurs dans les restos asiates. Les plats qu’on mange avec les doigts sont servis le soir : gambas grillées, crevettes à la citronnelle et crevettes grillées marinées au piment, pour les amateurs de plats bien relevés ! 6 belles gambas embrochées qu’on décortique et que l’on trempe dans un mélange sel-poivre et citron vert pour une explosion de saveurs vraiment pas banale ! Côté poisson, 6 propositions : st jacques, crevettes ou seiches sautées aux légumes, cuisses de grenouilles sautées aux champis noirs et deux autres plats qui valent apparemment vraiment le détour : les filets de rouget marinés à la citronnelle et la seiche au saté. Le saté est un mélange d’épices un peu proche du curry : cumin, curcuma, gingembre, coriandre, piment, ail et cacahuètes pilées. On trouve ça sous forme de pâte mais ici c’est fait maison sous forme de poudre. Et c’est saté bon !

Vit quay (le fâââmeux magret de canard laqué!)
Et sinon qu’est-ce qu’il a mangé le monsieur ? Bah il avait quand même un peu la dale le monsieur alors il a pris de la viande, un magret de canard laqué délicieux : mariné d’abord, grillé ensuite et nappé d’une sauce un peu sucrée-salée, genre mélange de shoyu, de sauce d’huître et peut-être un peu de miel. Je peux dire que je suis désormais réconcilié avec le canard laqué. Pour ceux qui préfèrent rester fâché avec le canard valet, laqué pardon, vous pourrez choisir du bœuf sauté aux noix de cajou ou au saté, du porc sauté au soja et poivrons ou du poulet citronnelle/piment. Enfin vous trouverez également diverses nouilles ou vermicelles sautés.
Pas de dessert pour nous ce soir-là mais on vous conseille cependant les bananes flambées ou bientôt la saison arrivant, les brochettes de fruits frais asiatiques.
Titus est très disponible pour expliquer tous les plats, et honnête en plus puisqu’il nous a confié que tout était frais hormis certains desserts comme les perles coco par exemple.

La carte des vins est plutôt légère, pas de vin bio par contre, mais on trouve tout de même et c’est à noter du Marie du Fou au verre, donc c’est (presque) pardonné. Autre petit bémol cependant, on aimerait pouvoir déguster les jus de raisin fermentés dans des calices dignes de ce nom. Enfin des beaux verres à vin quoi. Fallait bien qu’on trouve un truc à redire !

Côté pratique, le restau se situe rue Poincaré, après la place de la Vendée et en face de la boulangerie L’Angélus. Il est ouvert tous les midis du lundi au samedi et le soir du mercredi au samedi. Tous les plats à la carte sont aussi disponibles à emporter, avec 10% de ristourne, appelez cependant un petit temps avant de pouvoir être servi.
Vous pouvez retrouver la carte sur le site web du resto : www.restaurant-monviet.fr
(source photos : site web du restaurant) 

Pour rester dans l’ambiance, un peu asiat et un peu rock’nroll comme Titus, je vous propose le morceau "Chnam Oun 16" de Cambodian Rocks, interprété par la chanteuse Ros Sereysothea (disponible sur le volume 3 de la compil de Love, Peace and Poetry consacré à l ‘Asian Psychedelic Music).

Clip très moche mais yéyé psyché fort sympathique!




Restaurant Mon Viet
19 rue Raymond Poincaré
85000 La Roche-sur-Yon
02.51.37.23.64.
www.restaurant-monviet.fr

Et pour réécouter cette chronique, c'est ICI

mercredi 17 octobre 2012

Les recettes que vous ne cuisinerez sans doute jamais - Emission du 16 octobre 2012

Pour retrouver la recette du Cochon d'Inde sauté en cocotte, du Suprême de rats marinés ou encore celle des tortues aux groseilles, il vous suffit de réécouter l'émission des Petits Saignants du 16 octobre 2012.

Et pour le plaisir, voici la recette du Cheval melba, par Pierre Desproges :
Sinon, bien sûr, évidemment, forcément, est-il besoin de le préciser, il s'agit de recettes soit imaginaires, soit datant du Moyen-Âge. Ne faites pas ces plats chez vous (surtout si tu as 8 ans, que tu as un mignon cochon d'Inde surnommé Pipite et que tu t'ennuies le mercredi après-midi parce qu'il pleut. C'est pour rire hein.)

dimanche 14 octobre 2012

La lino de TANXXX : les légumes qu'on peut cultiver en pot

Un peu de copinage ne peut pas faire de mal. Surtout quand il s'agit d'allier création artistique et soutien à l'agriculture bio. Tanxxx a réalisé une lino des plantes qu'on peut cultiver en pot. Pourquoi vous la procurer : parce que non seulement votre cuisine vous dira merci, mais en plus 20€ seront reversés à La Ferme du Hanneton qui se bat pour continuer à cultiver d'excellents légumes bio. La preuve en images dans la cuisine :
C'est beau non ?
Alors si toi aussi tu veux la même, clique ici ! Merci !

mercredi 10 octobre 2012

Les Pieds dans le Plat : L' aspartame - Emission du 9 octobre 2012

Avec ou sans sucre ? Sucrette ? 


L'aspartame est un édulcorant de synthèse présent dans au moins 6000 produits de consommation courante : les boissons gazeuses, les produits dits "sans sucre" ou allégés, les sucrettes, les chewing-gums, et même certains médicaments. Découvert en 1965 par un chercheur de la très importante firme américaine SEARLE®, sa demande de mise sur le marché a lieu en 1974 auprès de la Food and Drug Administration (FDA), l'équivalent de l'AFSSAPS chez nous. En 1981, la FDA homologue le produit. Cette autorisation de mise sur le marché se base alors sur des études du fabricant lui-même, études qui font alors l'objet d'une vive polémique.
John Ollney, neurologue, a étudié les effets de l'acide aspartique sur le corps humain. Dans l'excellent documentaire de Marie-Monique Robin, "Notre Poison Quotidien : l'Aspartame" (ARTE), il explique qu'il a ainsi pu constater "une augmentation des tumeurs cérébrales et des tumeurs cérébrales de plus en plus malignes dans la population américaine". Sa première étude remonte en effet à 1971, époque où il se consacrait à l'acide aspartique, l'un des deux acides aminés composant l'aspartame. Au vu de ces conclusions, il demande à la firme SEARLE® un échantillon du produit, sur lequel il reproduit la même étude que pour l'acide aspartique. Résultat : on constate les mêmes dégâts cérébraux qu'avec l'acide aspartique ou le glutamate. Lorsque la journaliste lui demande pourquoi, si l'on sait que l'aspartame peut provoquer des tumeurs au cerveau, la FDA l'a autorisé, il répond dans un sourire qui en dit long : "Parce que la FDA n'a pas fait correctement son travail". 

La FDA, alertée par le Professeur Olney a diligenté deux enquêtes internes, puis une commission d'enquête publique qui conclut (en 1980) que "l'aspartame ne doit pas être utilisé tant que son éventuel potentiel cancérigène n'est pas démontré ou infirmé."

Pour résumer : toutes les études financées par la firme SEARL® concluent que l'aspartame ne présente pas de risque pour la santé alors que 100% des études indépendantes prouvent le contraire.

Cerise sur le gâteau, il se trouve que lorsque la première autorisation de mise sur le marché a été accordée à l'aspartame en juillet 1974, le secrétaire général de la Maison Blanche était un certain... Donald Rumsfeld, qui, curieusement, devient ensuite directeur général de SEARLE® (qui, rappelons-le, fabrique et vend l'aspartame alors sous le nom de Nutrasweet®).

Voici un autre reportage édifiant sur ce sujet diffusé sur la chaîne Planète.


 
Le Dr Russell Blaylock, neurobiologiste, dira même dans une interview réalisée en 2010 :"A cause de ces différentes toxines qui affectent les fonctions cérébrales de façon notoire, nous voyons une société qui produit, non seulement l'accroissement d'une population au QI de plus en plus bas, mais aussi une diminution de la population au QI le plus élevé. En d'autres termes : un abrutissement chimique de la société. Ainsi, tout le monde devient médiocre".  

Et si ça ne suffisait déjà pas, notons que SEARLE® a été rachetée par MONSANTO® en 1985.

En bref, c'est de la merde.




Le Plat du Pauvre : La soupe de farine - Emission du 9 octobre 2012

" - La quoi ???
- La soupe de farine ! C'est un plat suisse.
- Ah la vache..."

Quand l'équipe des Petits Saignants prépare son émission, le langage n'est pas toujours fleuri. Mais là, c'est  un peu spécial. "Le Plat de Pauvre" est vraiment un plat de pauvre. Mais qu'est-ce que c'est que ce truc ?

Vous trouverez ci-dessous la recette inspirée de plusieurs sites dont le JDS  (dont est tirée la photo. La nôtre faisait encore moins envie. C'est dire.)

La Basler Mahlsuppe (la soupe de farine)

Photo extraite du site www.jds.fr - Crédit DR - La soupe de farine

Les ingrédients (pour 4 personnes) :

- 5 cuillères à soupe de farine
- 60 g de beurre
- 1 oignon coupé en lanières
- 1 litre de bouillon de viande froid
- du gruyère râpé

Dans votre récipient faites griller la farine en remuant. Elle va roussir. Laissez refroidir un chouïa. Ajoutez le beurre, mélangez. Ajoutez l'oignon et faites revenir quelques minutes. Versez le bouillon de viande et portez à ébullition. Laissez mijoter 20 mn en remuant occasionnellement. C'est fait. Servez avec le gruyère râpé.

Pour savoir ce que Les Petits Saignants en ont pensé, écoutez l'émission et la dégustation en direct !


Les bonnes manières en livres - Emission du 2 octobre 2012

On a tous une tante, un beau-frère, un ami, des enfants d'amis,... qui mangent comme des porcs. Les fêtes de fin d'année approchent : l'occasion rêvée de leur transmettre un message subliminal en leur offrant LE cadeau adapté à leur pathologie. Les Petits Saignants en ont sélectionné (pour le moment) deux : une BD et un livre pour enfants (petits et grands).

Le "Savoir vivre ou mourir" de Catherine Meurisse (Ed. Les Echappés-2010 - 13.50€), n'est pas vraiment un guide, mais plutôt un témoignage d'une journaliste partie suivre une formation de "parfaite femme du monde" dans l'école de cette bonne vieille Nadine de Rotschild. En Suisse. Le dessin fait penser à Claire Bretécher et les "apprentissages" font tellement sourire que Catherine Meurisse (dessinatrice également pour Charlie-Hebdo) n'en rajoute presque pas. Facile à lire, drôle, il s'agit d'un livre qui se dévore, même si les bonnes manières présentées là sont déjà (presque connues) de tous. Vous y apprendrez néanmoins (si vous souhaitez bien sûr devenir wonder-maîtresse de maison) qu'on ne doit pas dire "à vos souhaits" à quelqu'un qui éternue : votre invité(e) est déjà suffisamment honteux(se) comme ça, inutile d'en rajouter ! N'offrez pas de fleurs lorsque vous êtes invités, cela oblige la maîtresse de maison à chercher un vase ! Préférez un bon livarot par exemple. Et lorsque vous dégustez votre potaâÂge, votre cuillère ne doit pas toucher vos lèvres (si vous avez la méthode, n'hésitez pas à nous la proposer dans les commentaires hein).

Le second livre ne nous rajeunit pas ma pauv'dame : sorti en 1986 à l’École des Loisirs, il est pourtant dans l'ensemble assez indémodable. "Le convive comme il faut" de Philippe Dumas vous laisse entre les mains de l'illustre Professeur Paul Hitaisse, grand spécialiste international en bonnes manières. L'objectif : ne plus dégoûter vos voisins de table ! Et pour certains, il y a du boulot ! Préconisé pour les 7-10 ans, il conviendra parfaitement à votre mamie qui perd systématiquement son dentier dans le gigot dominical. Comptez 5,60€ en poche et 20,10€ en album.

Et pour réécouter le podcast de l'émission du 2 octobre 2012 c'est ICI !