mercredi 10 octobre 2012

Les Pieds dans le Plat : L' aspartame - Emission du 9 octobre 2012

Avec ou sans sucre ? Sucrette ? 


L'aspartame est un édulcorant de synthèse présent dans au moins 6000 produits de consommation courante : les boissons gazeuses, les produits dits "sans sucre" ou allégés, les sucrettes, les chewing-gums, et même certains médicaments. Découvert en 1965 par un chercheur de la très importante firme américaine SEARLE®, sa demande de mise sur le marché a lieu en 1974 auprès de la Food and Drug Administration (FDA), l'équivalent de l'AFSSAPS chez nous. En 1981, la FDA homologue le produit. Cette autorisation de mise sur le marché se base alors sur des études du fabricant lui-même, études qui font alors l'objet d'une vive polémique.
John Ollney, neurologue, a étudié les effets de l'acide aspartique sur le corps humain. Dans l'excellent documentaire de Marie-Monique Robin, "Notre Poison Quotidien : l'Aspartame" (ARTE), il explique qu'il a ainsi pu constater "une augmentation des tumeurs cérébrales et des tumeurs cérébrales de plus en plus malignes dans la population américaine". Sa première étude remonte en effet à 1971, époque où il se consacrait à l'acide aspartique, l'un des deux acides aminés composant l'aspartame. Au vu de ces conclusions, il demande à la firme SEARLE® un échantillon du produit, sur lequel il reproduit la même étude que pour l'acide aspartique. Résultat : on constate les mêmes dégâts cérébraux qu'avec l'acide aspartique ou le glutamate. Lorsque la journaliste lui demande pourquoi, si l'on sait que l'aspartame peut provoquer des tumeurs au cerveau, la FDA l'a autorisé, il répond dans un sourire qui en dit long : "Parce que la FDA n'a pas fait correctement son travail". 

La FDA, alertée par le Professeur Olney a diligenté deux enquêtes internes, puis une commission d'enquête publique qui conclut (en 1980) que "l'aspartame ne doit pas être utilisé tant que son éventuel potentiel cancérigène n'est pas démontré ou infirmé."

Pour résumer : toutes les études financées par la firme SEARL® concluent que l'aspartame ne présente pas de risque pour la santé alors que 100% des études indépendantes prouvent le contraire.

Cerise sur le gâteau, il se trouve que lorsque la première autorisation de mise sur le marché a été accordée à l'aspartame en juillet 1974, le secrétaire général de la Maison Blanche était un certain... Donald Rumsfeld, qui, curieusement, devient ensuite directeur général de SEARLE® (qui, rappelons-le, fabrique et vend l'aspartame alors sous le nom de Nutrasweet®).

Voici un autre reportage édifiant sur ce sujet diffusé sur la chaîne Planète.


 
Le Dr Russell Blaylock, neurobiologiste, dira même dans une interview réalisée en 2010 :"A cause de ces différentes toxines qui affectent les fonctions cérébrales de façon notoire, nous voyons une société qui produit, non seulement l'accroissement d'une population au QI de plus en plus bas, mais aussi une diminution de la population au QI le plus élevé. En d'autres termes : un abrutissement chimique de la société. Ainsi, tout le monde devient médiocre".  

Et si ça ne suffisait déjà pas, notons que SEARLE® a été rachetée par MONSANTO® en 1985.

En bref, c'est de la merde.




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