Vous étiez nombreux à nous en parler, nous l'avons enfin testé ! Le couscous du marché des Halles de La Roche-sur-Yon est, parait-il, très bon. Alors, ils ont bien mangé les Petits Saignants ?
Une grande affiche nous annonce la couleur : 9.90€/kg. Ok. D'accord. Mais quel est le poids d'une assiette complète de couscous au fait ? Aucune idée. Donc on se laisse guider.
Le patron est d'une extrême gentillesse. Il nous oriente sur une association de deux viandes : boulettes et poulet. La semoule, les légumes, les sauces, les viandes,... tout est emballé séparément de manière à pouvoir notamment réchauffer la semoule à part (n'ayant pas de micro-ondes, nous l'avons fait à la vapeur, parfait). Il est possible de demander un couscous uniquement végétarien. De très beaux plateaux de pâtisseries orientales complètent l'étal...de quoi flatter la gourmandise et de faire des réserves pour l'hiver.
Bilan des courses : 13€ pour 2 : de petites parts nous avait-il dit...mais largement suffisantes pour nos estomacs ce midi.
On a aimé ce couscous, bien dosé. Un seul petit bémol : si vous aimez ce plat pimenté, il vous faudra ajouter de la harissa. Sinon, le verdict est sans appel : le couscous du marché des Halles est validé par les Petits Saignants. N'hésitez pas à commander à l'avance, les clients sont nombreux (surtout le samedi).
mercredi 16 octobre 2013
Le couscous de Zahra Traiteur aux Halles de La Roche-sur-Yon (85) - Il a bien mangé le monsieur ?
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mardi 1 octobre 2013
Le Pounti auvergnat, plat du pauvre à 4 sous...
Des blettes, des oeufs, du lard, des pruneaux, de la pâte... Plat du pauvre par excellence, le Pounti est un plat complet, qui pour quatre convives, vous coûtera 4€ comme le précise cette recette tirée du livre "Manger sain pour 3 fois rien", de Claude et Emmanuelle Aubert.
Le Pounti auvergnat, quand y'en a un ça va... Mais contrairement à ce que pourrait en dire Brice Hortefeux, qu'il y en ait deux, trois, ou même encore plus que ça, ça ne pose pas plus de problème! Car c'est bon et ça coûte vraiment que dalle...
Pour réaliser cette recette, vous aurez besoin de :
- 200g de vert de blettes (prenez une botte)
- 100g de lardons
- 3 oeufs
- 1 bel oignon
- du persil
- 12 à 15 pruneaux
- 100g de farine complète
- 20 cl de lait
- sel, poivre
Alors attention, tout va aller très vite et très simplement... D'abord on sépare le vert des côtes de blettes (garder le blanc pour en faire un gratin, ou des côtes de blette à la tomate par exemple...). On les hache finement, tout comme l'oignon, le persil et on mélange joyeusement le tout... auquel on ajoute les lardons (ou les tranches de lard qu'on a coupées en lardons, ça coûte moins cher).
On fait une belle pâte en mélangeant doucement le lait à la farine. Puis on y ajoute les oeufs battus en omelette. On sale, on poivre la pâte et on la mélange au reste.
On prend un plat allant au four, si vous avez une terrine c'est encore mieux. Versez-y la moitié de l'appareil et posez dessus les pruneaux préalablement dénoyautés. Et on verse le reste de la pâte (même si bon, visuellement, y'a quand même plus de vert que de pâte hein!).
Vous n'avez pas encore allumer le four, malheureux! Bon bah alors allez-y tout de suite, à 180° (thermostat 6). Et enfournez-moi tout ça une fois que c'est chaud, pendant 1h.
Vous allez alors voir la pâte gonfler un peu, pour en faire un petit soufflé qui va un peu dégonfler. On sert le tout tiède, accompagné de salade si on veut... Mais on peut aussi le couper en tranches qu'on passe à la poêle dans un peu de beurre. Et si on est un peu foufou, pour s'enfoncer encore un peu plus dans l'Auvergne, on peut être tenter d'ajouter quelques lamelles de St Nectaire ou de Cantal!
Recette tirée du très bon livre "Manger sain pour 3 fois rien" de Claude et Emmanuelle (Ed. Terre Vivante), qui donne tout un tas de recettes de soupes, de légumes secs ou pas, de plats principaux et de desserts comprises entre 0,35€ et 1,50€ par personne, ainsi qu'une liste de 60 aliments bio entre 0,15€ et 1,20€ par personne et par repas et un index des plats par ingrédient, par prix et par saison... Comme quoi bien manger, au bon moment et bio peut être à la portée de tous!
"Manger sain pour 3 fois rien" de Claude et Emmanuelle (Ed. Terre Vivante 2009-2013). 12,20€
www.terrevivante.org
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lundi 30 septembre 2013
"L'Excès, 10 façons de le préparer" d'Emmanuel Giraud
DR |
Bon, il faut l'avouer, contrairement au film culte italien où l'orgie se situe à la fois sur et sous la table, elle n'est ici que culinaire, l'ouvrage s'apparentant à une simple mais véritable ode au gras, à la gastronomie transgressive, à l'interdit alimentaire, au péché de gourmandise, bref une apologie de l'excès sur la table mais pas dessous!
Petite présentation de l'auteur... Emmanuel Giraud est un journaliste, écrivain gastronomique mais aussi un artiste performer qui travaille sur le thème du souvenir culinaire et qui fut d'ailleurs à ce titre pensionnaire de la Villa Médicis autour des années 2010 dans la discipline des Arts Culinaires (il y reconstitua par exemple et dans une optique d'"archéologie culinaire" le Festin chez Trimalcion). Des Arts Culinaires dont il pousse loin la pratique, au point de revendiquer avec fierté une première crise de goutte à l'âge précoce de trente ans! Clôturons cette brève biographie en précisant qu'il est également l'auteur d'une édifiante "Anthologie du Pâté en croute" (éditions Alternatives) dont on aura bien l'occasion de causer un jour...
La préface de L'Excès donne le ton. L'auteur y dénigre la cuisine tendance, celle qui nous écoeure de cupcakes, qui bave dans les sushibars sur fond de musique house et/ou lounge indigeste et gave aujourd'hui le marché de l'édition culinaire. Il y dénonce aussi "le nouveau clergé bio, végétalien bien pensant, le diététiquement correct" (on ne se sent pas du tout visé, ouf!) et reproche à cette nouvelle littérature un angle mettant toujours en exergue l'alimentation et la santé publique au détriment de la notion de plaisir. Une notion qu'il veut réhabiliter en s'adressant "aux jouisseurs, aux sybarites*, aux gastrosophes"... Sans équivoque!
Quelques mots sur l'objet livre en lui-même... L'Excès est paru dans la collection "10 façons de préparer" des Editions de l'Epure. 10 façons de préparer un aliment (le sucre, la langoustine, la rhubarbe, le CAMEMBERT!!!, pour ne citer que quelques exemples parmi les 250 titres déjà parus) qui se déroulent dans un livret de 24 pages relié au fil de lin façon cahier d'écolier, sur un papier joliment nacré et avec une typo volontairement classique... Bref, de la très belle ouvrage tirée à 1500 exemplaires qui fait de l'Excès un beau petit bouquin à seulement 7€.
10 façons de préparer l'Excès avec un E majuscule, parmi lesquelles on peut citer par exemple le "lapin urbain à la paléolithique", le "poulet tuning" et ses 12 ailerons, le "sashimi humain" ou encore l'anchois "Monte Cristo" qui rappelle furieusement le Turducken (si si, souvenez-vous, le fameux "bird, in a bird, in a bird, in a pig" mais qui ici cultive dans l'excès une certaine frustration...) . Des recettes drôles et macabres, qu'on dévore des yeux en peu de temps, en se demandant quand même s'il serait bien raisonnable de les exécuter... Mais à quoi bon être raisonnable pour réussir un bon excès!
On conclura cette chronique en citant la fin de la préface-manifeste du livre : "En attendant le point de non-retour, le moment fatidique où les gastronomes devront faire leur autocritique sur la place publique, avant de finir lapidés par cinq fruits et légumes, puis dévorés par les flammes sur le bûcher de la Morale, profitons des dernières failles du système hygiéniste, des derniers instants de liberté culinaire et osons l’Excès à table !”
Bon excès à tous, sans modération vous l'aurez compris!
Emmanuel Giraud, L’Excès, 10 façons de le préparer (Éditions de l’Épure, 2013 - 24 pages, 7€)
Le site ouèbe d'Emmanuel Giraud, c'est par-ici : emmanuelgiraud.free.fr
Et celui des très recommandables Editions de l'Epure, c'est par-là : www.epure-editions.com
*Si vous souhaitez savoir qui sont les Sybarites, eh bien cherchez bon dieu! Mais si vous avez la flemme, bah cliquez donc
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mardi 24 septembre 2013
Escalivada, le Plat du Pauvre espagnol qu'on ne lache plus
Escalivar en catalan, c'est "cuire sur les braises". Les Petits Saignants ont testé ce Plat du Pauvre à l'occasion de l'émission spéciale Espagne du 24 septembre 2013... et l'ont définitivement adopté ! Idéal pour accompagner une viande grillée, un poisson, ou encore en base pour des tapas, salades,... on peut le décliner à l'infini ou presque. En plus, cette recette est facile et rapide.
La base est simple : aubergines et poivrons. Et de l'huile. D'olive bien sûr !
La recette que nous vous donnons est destinée à tous ceux qui comme nous n'ont pas de cheminée ou de barbecue.
Commencez par préchauffer votre four à 180-200°C (T. 6 ou 7). Badigeonnez les aubergines et poivrons entiers avec de l'huile d'olive et placez-les dans un plat. Enfournez à four chaud pour 40 minutes environ.
taille des légumes. Une fois qu'ils sont bien tendres, sortez-les. Enlevez la peau des aubergines en détachant la queue et en passant un petit couteau au plus proche de la chair. Passez les poivrons sous un filet d'eau froide : normalement vous pouvez les épluchez juste avec les doigts, la peau s'en va toute seule.
Coupez la chair de vos légumes en lanières (1 cm maxi de largeur). Les mettre dans un plat creux, arrosez généreusement d'huile d'olive, salez, poivrez. Laissez reposer au frais avant de servir.
Les escalivadas peuvent se servir avec des œufs durs coupés en tout petits morceaux, des anchois marinés, des sardines grillées, sur des toasts,... bref, une fois que vous aurez goûté, vous trouverez sans doute une multitude de façons pour les accommoder. On peut également les laisser mariner avec des herbes (thym, basilic,...), de l'ail, du piment,... et en base pour une salade composée, c'est excellent !
Rappelons enfin que les aubergines et poivrons sont des légumes relativement peu coûteux en été... évitez donc de les acheter hors saison. C'est mieux pour votre porte-monnaie, votre santé et la planète.
Vous avez testé ? Dites-nous comment vous les avez cuisinés !
La base est simple : aubergines et poivrons. Et de l'huile. D'olive bien sûr !
La recette que nous vous donnons est destinée à tous ceux qui comme nous n'ont pas de cheminée ou de barbecue.
Commencez par préchauffer votre four à 180-200°C (T. 6 ou 7). Badigeonnez les aubergines et poivrons entiers avec de l'huile d'olive et placez-les dans un plat. Enfournez à four chaud pour 40 minutes environ.
taille des légumes. Une fois qu'ils sont bien tendres, sortez-les. Enlevez la peau des aubergines en détachant la queue et en passant un petit couteau au plus proche de la chair. Passez les poivrons sous un filet d'eau froide : normalement vous pouvez les épluchez juste avec les doigts, la peau s'en va toute seule.
Coupez la chair de vos légumes en lanières (1 cm maxi de largeur). Les mettre dans un plat creux, arrosez généreusement d'huile d'olive, salez, poivrez. Laissez reposer au frais avant de servir.
Les escalivadas peuvent se servir avec des œufs durs coupés en tout petits morceaux, des anchois marinés, des sardines grillées, sur des toasts,... bref, une fois que vous aurez goûté, vous trouverez sans doute une multitude de façons pour les accommoder. On peut également les laisser mariner avec des herbes (thym, basilic,...), de l'ail, du piment,... et en base pour une salade composée, c'est excellent !
Rappelons enfin que les aubergines et poivrons sont des légumes relativement peu coûteux en été... évitez donc de les acheter hors saison. C'est mieux pour votre porte-monnaie, votre santé et la planète.
Vous avez testé ? Dites-nous comment vous les avez cuisinés !
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jeudi 13 juin 2013
Crêpes, beurre, boudin et bières : l'interview-bouffe de Prozeet
©Prozeet - Tous droits réservés
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C'est à l'occasion de l'exposition du collectif Le Chakipu à La Gâterie que nous avons rencontré Prozeet. Une sérigraphie nous avait d'ailleurs tapé dans l’œil, un superbe cochon tatoué entouré d'un chapelet de boudins, le tout surmonté d'un "Bah mon cochon".
De l'humour, un style précis et décapant et un mec très sympa. Il a d'ailleurs accepté de se prêter au jeu de notre interview-bouffe (émission du 11 juin 2013, à partir de la 35° minute) : il nous parle de son travail, du collectif, des performances artistiques en musique, mais aussi de crêpes (quoi de plus logique pour un breton ?), de boudin, de beurre à la petite cuillère et de bières (Prozeet !!!!).
©Prozeet - Tous droits réservés |
On ne peut que vous encourager à aller visiter son BLOG et à le rejoindre sur sa page FB.
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mercredi 12 juin 2013
Dénoyautage, rapadura (COPYRIGHT) et crumble aux cerises
C'est la saison des cerises ! Ouééééééé ! Mais quand on veut les cuisiner, il faut souvent les dénoyauter. Grmpffffff. Certains presse-ail (oui oui) possèdent un dénoyauteur sur le manche. Si vous n'en possédez pas, c'est évidemment plus problématique. Bien sûr, on peut mettre chaque cerise dans sa bouche, les mâchonner et recracher la chair et les noyaux dans deux bols différents. Même si cette activité peut être idéale si vous avez des enfants à occuper pendant une après-midi pluvieuse, il s'agit néanmoins d'un procédé contesté du point de vue de l'hygiène. Votre solution réside donc dans ce merveilleux accessoire qu'est l'entonnoir. Voilà l'explication :
Placez l'entonnoir au fond d'un saladier tube vers le haut. Posez la cerise sur l'extrémité du tube et appuyez. Et voilà ! Il vous reste à faire la même chose avec les 59 cerises qui vous restent.
Maintenant, vous pouvez réaliser cet excellent Crumble de cerises qui vous changera un peu du traditionnel clafoutis.
Ingrédients :
350g de cerises fermes
25g de sucre roux
60g de rapadura (COPYRIGHT) (si vous n'en avez pas, vous pouvez remplacer par du sucre roux classique)
100g de farine
100g de beurre froid
Préparation :
Placez vos cerises dénoyautées dans un plat beurré.
Faire une sorte de sable grossier avec le reste des ingrédients et couvrez vos cerises avec. Placez au four à 190°C pendant 30 minutes maxi. C'est excellent tiède et froid !
Le rapadura (COPYRIGHT ), c'est quoi ?
C'est un sucre de canne complet qui est très reconnaissable car foncé et moelleux. On l'obtient par évaporation du jus de la canne à sucre. Le vrai rapadura (COPYRIGHT ) est un sucre qui n'a subi aucune transformation ni raffinage : il est ainsi très riche en sels minéraux et vitamines. Il apporte un délicieux goût entre le caramel et le réglisse. Comptez environ 4€ le kilo en magasin bio.
ET POURQUOI TU DIS RAPADURA COPYRIGHT????
Il se trouve que le rapadura est un terme brésilien mais aussi une marque déposée par une société allemande. Vous vous souvenez de l'Affaire Castor ? Bon bah voilà.
Placez l'entonnoir au fond d'un saladier tube vers le haut. Posez la cerise sur l'extrémité du tube et appuyez. Et voilà ! Il vous reste à faire la même chose avec les 59 cerises qui vous restent.
Épatant, n'est-il pas ? |
Ingrédients :
350g de cerises fermes
25g de sucre roux
60g de rapadura (COPYRIGHT) (si vous n'en avez pas, vous pouvez remplacer par du sucre roux classique)
100g de farine
100g de beurre froid
Préparation :
Placez vos cerises dénoyautées dans un plat beurré.
Faire une sorte de sable grossier avec le reste des ingrédients et couvrez vos cerises avec. Placez au four à 190°C pendant 30 minutes maxi. C'est excellent tiède et froid !
Le rapadura (COPYRIGHT ), c'est quoi ?
C'est un sucre de canne complet qui est très reconnaissable car foncé et moelleux. On l'obtient par évaporation du jus de la canne à sucre. Le vrai rapadura (COPYRIGHT ) est un sucre qui n'a subi aucune transformation ni raffinage : il est ainsi très riche en sels minéraux et vitamines. Il apporte un délicieux goût entre le caramel et le réglisse. Comptez environ 4€ le kilo en magasin bio.
ET POURQUOI TU DIS RAPADURA COPYRIGHT????
Il se trouve que le rapadura est un terme brésilien mais aussi une marque déposée par une société allemande. Vous vous souvenez de l'Affaire Castor ? Bon bah voilà.
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mercredi 5 juin 2013
T'en fais une tête de seiche ! - Le Plat du Pauvre
"Ah Ah Ah ! Les têtes de seiche ! Ce truc infâme, tout gluant, qui traine sur l'étal du poissonnier ? Et tu comptes nous faire bouffer ça ?" - "OUI. Et pour plusieurs raisons."
1. Je SAIS que vous n'êtes pas si précieux(ses) que ça. Vous faites la fine goule mais c'est pour de faux. Au fond de vous sommeille un être avide de découper un cochon bien gras et passionné par les entrailles de poissons à retirer avé les doigts. De plus, vous en avez ras le pompon des cupcakes insipides et décorés façon poupée Barbie. Vous êtes donc prêt(e)s.
2. Les têtes de seiche peuvent faire un excellent Plat du Pauvre. On en trouve en général à moins de 5€/kg, en sachant qu'avec 500g suffisent largement pour 2 (et encore, il en restera).
3. On peut les préparer de différentes manières, chaudes ou froides. L'été approchant, j'ai préparé une salade, à décliner suivant vos envies.
Voilà donc à quoi ressemblent des têtes de seiche fraiches. Si vous les trouvez chez le poissonnier noyées sous une tonne de glace, oubliez : il y a des fortes chances pour qu'elles aient quelquesheures jours de vol dans les pattes. Sinon foncez et regardez la moue dégoûtée des pitounes venues acheter un filet de bââââââââââr. Une fois chez vous, lavez-les sous l'eau froide en les frottant tout simplement avec vos doigts. Puis, plongez le tout dans de l'eau bouillante salée, éventuellement avec une feuille de laurier. Laissez cuire à gros bouillons pendant une vingtaine de minutes.
J'entends d'ici certain(e)s qui haussent la voix pour dire : "Ouiiiiii ! Mais les têtes de seiche, c'est comme le calamar ou le poulpe, c'est caoutchouteux, ça couine sous la dent, toussa." Alors non hein. Pas si vous faites comme ça. Et si jamais vous aviez peur, vous pouvez congeler les têtes (fraiches et bien sûr jamais congelées auparavant) pendant 24H, et les jeter dans de l'eau bouillante dès leur sortie du congélateur.
Une fois cuites et refroidies, coupez les têtes de seiche en petits tronçons. Normalement vous ne jetterez rien, si ce n'est parfois quelques morceaux un peu plus durs que les autres.
Si vous voulez les cuisiner chaudes, je vous conseille au curry avec du lait de coco par exemple. Vous faites revenir un oignon émincé dans une cocotte avec un peu d'huile, vous ajoutez vos épices, vos têtes de seiches découpées, vous couvrez de bouillon et vous laissez mijoter à feu très doux une petite heure.
Si vous voulez les cuisiner froides, l'idéal est en salade. Faites une sauce avec le jus de 2 citrons (ou oranges ça marche aussi), 5 càs d'huile (olive ou sésame), un peu d'eau, un trait de vinaigre, du sel, du poivre. Ajoutez vos têtes de seiche découpées, mélangez bien pour qu'elles s'imprègnent du mélange. Vous pouvez alors ajouter selon vos goûts et selon la saison, une tomate coupée en petits dés, des petites tranches de chorizo, des poivrons, des radis, du boudin noir (ouais...non), de la pomme, du melon,.... Placez tout ça au réfrigérateur en remuant de temps en temps et servez bien frais après 4 à 5H de repos.
Tadam !
1. Je SAIS que vous n'êtes pas si précieux(ses) que ça. Vous faites la fine goule mais c'est pour de faux. Au fond de vous sommeille un être avide de découper un cochon bien gras et passionné par les entrailles de poissons à retirer avé les doigts. De plus, vous en avez ras le pompon des cupcakes insipides et décorés façon poupée Barbie. Vous êtes donc prêt(e)s.
2. Les têtes de seiche peuvent faire un excellent Plat du Pauvre. On en trouve en général à moins de 5€/kg, en sachant qu'avec 500g suffisent largement pour 2 (et encore, il en restera).
3. On peut les préparer de différentes manières, chaudes ou froides. L'été approchant, j'ai préparé une salade, à décliner suivant vos envies.
Voilà donc à quoi ressemblent des têtes de seiche fraiches. Si vous les trouvez chez le poissonnier noyées sous une tonne de glace, oubliez : il y a des fortes chances pour qu'elles aient quelques
J'entends d'ici certain(e)s qui haussent la voix pour dire : "Ouiiiiii ! Mais les têtes de seiche, c'est comme le calamar ou le poulpe, c'est caoutchouteux, ça couine sous la dent, toussa." Alors non hein. Pas si vous faites comme ça. Et si jamais vous aviez peur, vous pouvez congeler les têtes (fraiches et bien sûr jamais congelées auparavant) pendant 24H, et les jeter dans de l'eau bouillante dès leur sortie du congélateur.
Une fois cuites et refroidies, coupez les têtes de seiche en petits tronçons. Normalement vous ne jetterez rien, si ce n'est parfois quelques morceaux un peu plus durs que les autres.
Si vous voulez les cuisiner chaudes, je vous conseille au curry avec du lait de coco par exemple. Vous faites revenir un oignon émincé dans une cocotte avec un peu d'huile, vous ajoutez vos épices, vos têtes de seiches découpées, vous couvrez de bouillon et vous laissez mijoter à feu très doux une petite heure.
Si vous voulez les cuisiner froides, l'idéal est en salade. Faites une sauce avec le jus de 2 citrons (ou oranges ça marche aussi), 5 càs d'huile (olive ou sésame), un peu d'eau, un trait de vinaigre, du sel, du poivre. Ajoutez vos têtes de seiche découpées, mélangez bien pour qu'elles s'imprègnent du mélange. Vous pouvez alors ajouter selon vos goûts et selon la saison, une tomate coupée en petits dés, des petites tranches de chorizo, des poivrons, des radis, du boudin noir (ouais...non), de la pomme, du melon,.... Placez tout ça au réfrigérateur en remuant de temps en temps et servez bien frais après 4 à 5H de repos.
Tadam !
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mardi 21 mai 2013
Le réconfort de la soupe au vin rouge - Le Plat du Pauvre
Vous n'allez pas bien. Ne faites pas cette tête, je le vois bien. Vous êtes tout pâlots, comme si vous manquiez de soleil. Vous avez la mine basse, le poil en bataille et les yeux hagards. Allons allons. Le mois de février est bientôt terminé et le printemps tarde juste un peu beaucoup sa mère à venir.
Les Petits Saignants vous aident à remonter la pente, vous le savez. Ils ont bu aussi (ça fait partie du remède, on se sacrifie). Ils ont goûté de délicieux breuvages apportés par l'excellent Philippe Rapiteau venu dans les studios de Graffiti Urban Radio le 14 mai dernier pour parler de Tronches de vin, Le Guide des Vins qu'ont d'la gueule (Ed. Epure). En contrepartie, et parce que la bouffe c'est aussi du partage, nous lui avons fait goûté le Plat du Pauvre du jour ! Il était drôlement content...
Vous vous souvenez de la soupe de farine ? Hein ? Bon, bah c'est presque pareil. Mais en mieux.
Ingrédients pour 2 personnes :
25 g farine
25 g beurre
25 cl bouillon
25 cl vin rouge de bonne qualité (la bonne cuisine se fait TOUJOURS avec du bon vin hein. La piquette dans les plats ne se transforme pas comme par magie en quelque chose de qualité sous prétexte qu'il y a d'autres ingrédients. C'est dit.)
Préparation :
Faire fondre le beurre puis ajouter la farine. Mélanger avec une cuiller en bois jusqu'à ce que la pâté devienne un peu dorée. Délayer avec le vin rouge, puis avec le bouillon. Laisser mijoter 1/2 heure à feu doux. Saler, poivrer.
Le résultat est une soupe couleur vieux rose ("ça s'accorde rudement bien avec la nappe offerte pas tata Madeleine dis donc !"), ça fleure bon la sauce marchand de vin et ça se goûte très bien. Oui "ça se goûte". Parce que nous avons eu du mal à dépasser les 2 cuillerées. Évidemment, si on n'a rien mangé depuis une semaine, ça passe et ça nourrit son homme. Mais bon. Testez-la si le cœur vous en dit, et laissez-nous votre avis, on comparera !
Les Petits Saignants vous aident à remonter la pente, vous le savez. Ils ont bu aussi (ça fait partie du remède, on se sacrifie). Ils ont goûté de délicieux breuvages apportés par l'excellent Philippe Rapiteau venu dans les studios de Graffiti Urban Radio le 14 mai dernier pour parler de Tronches de vin, Le Guide des Vins qu'ont d'la gueule (Ed. Epure). En contrepartie, et parce que la bouffe c'est aussi du partage, nous lui avons fait goûté le Plat du Pauvre du jour ! Il était drôlement content...
Vous vous souvenez de la soupe de farine ? Hein ? Bon, bah c'est presque pareil. Mais en mieux.
Ingrédients pour 2 personnes :
25 g farine
25 g beurre
25 cl bouillon
25 cl vin rouge de bonne qualité (la bonne cuisine se fait TOUJOURS avec du bon vin hein. La piquette dans les plats ne se transforme pas comme par magie en quelque chose de qualité sous prétexte qu'il y a d'autres ingrédients. C'est dit.)
Crédit photo : Philippe Rapiteau |
Préparation :
Faire fondre le beurre puis ajouter la farine. Mélanger avec une cuiller en bois jusqu'à ce que la pâté devienne un peu dorée. Délayer avec le vin rouge, puis avec le bouillon. Laisser mijoter 1/2 heure à feu doux. Saler, poivrer.
Le résultat est une soupe couleur vieux rose ("ça s'accorde rudement bien avec la nappe offerte pas tata Madeleine dis donc !"), ça fleure bon la sauce marchand de vin et ça se goûte très bien. Oui "ça se goûte". Parce que nous avons eu du mal à dépasser les 2 cuillerées. Évidemment, si on n'a rien mangé depuis une semaine, ça passe et ça nourrit son homme. Mais bon. Testez-la si le cœur vous en dit, et laissez-nous votre avis, on comparera !
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samedi 11 mai 2013
"LOCAVORE - LE DEFI" : Episode 1 "Légumes, légumineuses & fruits"
Amap'Yon, Terres de Brunetière, Champi'Vendée
"Voici le mois de mai, où les fleurs volent au vent" disait deux fois la poétesse Nana Mouskouri (on a les références qu'on peut...). Bon ok, les fleurs ça peut se manger mais ça nourrit quand même pas son homme! Qu'en est-il donc des légumes et des fruits et notamment par 'cheu nous, puisque qui dit locavore dit se fournir à moins de 150 km de chez soi (en l'occurrence en Vendée) ?
Les Petits Saignants & C Koidon la Planète s'associent ce mois-ci pour proposer des alternatives à la grande distribution et l'industrie agroalimentaire. Paysans, maraîchers, cultivateurs et éleveurs, vente à la ferme, Amap, marché, les solutions sont pléthores. Surtout quand on habite en Vendée et pas au cœur de la Beauce où il faut l'admettre, ne bouffer que du blé ou de la betterave, ça doit pas être drôle tous les jours!
On vous propose ici de retrouver la recette du Plat du Pauvre de la semaine (les haricots rouges et noirs en terrine), des portraits complémentaires et les liens des personnes ou structures évoquées dans l'émission du 07 mai, que vous pouvez réécouter en podcast par ICI.
L'Amap'Yon
C'est la seule amap (Association pour le Maintien d'une Agriculture Paysanne) à La Roche sur Yon, aujourd'hui un peu saturée mais c'est plutôt bon signe ! (avis aux amateurs, j'dis ça, j'dis rien...). Une amap, c'est une association de consommateurs qui s'engagent, sur un an, à acheter toutes les semaines un panier de légumes de saison à un maraîcher local bio, ainsi que d'autres produits tels que la viande, les oeufs, le fromage ou le pain en fonction des paysans avec qui elle travaille. Celle de La Roche propose les produits de quatre producteurs : Antoine Lochet (mon gars Antoine), maraîcher à La Ferrière; Vianney, éleveur de volailles; Delphine & Jérôme, paysans-boulangers de "Au temps du bon pain" à Landeronde; Sylvie, productrice de fromages de chèvre aux Clouzeaux.
Toutes les explications sur le fonctionnement et les contacts d'Amap'Yon, c'est par-là : http://www.amapyon.info
Toutes les autres amap en Vendée sont recensées sur le site de l'annuaire national des Amap (par ICI ) ou bien sur celui d'Amap 85 (par LA).
Il existe également d'autres associations que les Amap mais qui poursuivent le même but, c'est le cas du collectif Court Circuit dans le nord-ouest vendéen, qui regroupe "des paysans et des mangeurs soucieux de leur territoire et de leur environnement".
Et ça, ça peut que nous plaire! http://collectifcourtcircuit.over-blog.com/
Des pommes, des poires... et Richard Laizeau
"Terres de Brunetières" - Nieul-le-Dolent
Le verger des Terres de Brunetière à l'aube... C'est beau! |
En voilà une belle rencontre! C'est suite à une reconversion professionnelle que Richard Laizeau et sa compagne Linette se sont installés à Nieul-le-Dolent pour y créer un verger bio, Terres de Brunetière. On arrive là-bas et on s'y sent tout de suite bien, accueilli dans cette belle ferme par un gros toutou bien bavard.
Entre les pommiers et les poiriers se baladent des poules, des oies (une sauvagine se plaît d'ailleurs à rester ici), de jolis moutons et même deux fameux cochons. Toute la ménagerie contribue d'ailleurs à sa manière à faire de l'endroit ce qu'il est devenu.
En dehors des pommes et des poires, on y trouve non pas des scoubidous -au grand dam du poète Sacha Distel (décidément...), mais des fraises et des framboises. Que l'on peut venir à la saison cueillir soi-même, tout en les dégustant sur pied, ça coûte moins cher et en plus on se prend un bon bol d'air pour pas un rond.
On trouve aussi sur place un petit magasin qui propose, en plus de la production et du jus de pommes maison, d'autres produits faits dans le coin par les copains du coin (comme les excellents beurre et fromages d'Yves et Irène Fourny de la Ferme de la Barbière à Aizenay dont on vous parlera bientôt!), des vins des copains d'ailleurs, des bouquins, etc... A venir, à la saison de la cueillette en octobre, Terre de Bruntière organise un concours de tarte aux pommes, à destination des professionnels restaurateurs et boulangers, mais aussi des particuliers. Le gourmand Richard ne compte pas s'arrêter là et souhaite prochainement se lancer dans la production de sorbets à base de ses fruits. On vous tient au courant de tout ça en temps et en heure!
Ah oui, j'oubliais : on peut même gîter ou camper sur place!
Des pommes-euh, des poires-euh... et des scoub... Ah non des moutons |
Toutes les infos sur Terres de Brunetière, contacts, jours et horaires d'ouverture, etc... C'est par-LA
(crédit photos : Terres de Brunetière)
Des champipi, des champipi, des champignons de... Sallertaine!
Là les pleurotes ne sont pas sorties de leur nid |
Direction Sallertaine maintenant. Sur la route pour aller chercher la bonne farine du Moulin de Rairé, on passait souvent devant ce panneau "Pleurotes, Shiitaké, vente directe". Des shiitaké, ces très bons champignons de culture très parfumés que Benoit Ardouin nous avait fait découvrir durant le festival Les Goûts Uniques à Nantes (ici). Bah cette fois-ci, on s'est arrêté et on a rencontré Noëlle Trichet qui nous a fait visiter sa champignonnière.
Rien à voir avec les jolies caves en tuffeau d'Anjou, ici on est dans le bon pragmatisme de hangars en tôle avec sol en béton, équipés de gros ventilos pour l'aération et un éclairage au néon. Au sol un tuyau d'arrosage pour humidifier un peu l'atmosphère car bien entendu, le champignon a besoin d'humidité pour pousser. Bah oui, imaginez la petite pleurote sur sa souche de peuplier en pleine nature, elle aime à croître dans une atmosphère moite, chaude, hmmm... Mais je m'égare!
Voilà donc, c'est pas hyper glamour ces grands chariots inox sur lesquels sont stockées des bottes de 15
Et vlà les grappes de pleurotes! |
Les pleurotes sont cueillies en grappe, les shiitaké à l'unité et le tout est conditionné en caisse de 2 kilos pour la vente en gros. Les champis de Noëlle sont vendus au MIN de Nantes, distribués par le grossiste primeur Devaud... Et donc aussi disponibles en vente directe pour les particuliers, alors si vous passez dans le coin et que vous aimez les champignons, bon bah voilà, vous allez voir Noëlle!
Champi Vendée
600 route de la rive - Pont Habert - 85300 Sallertaine
Contact : Noëlle Trichet / tél : 06 79 06 52 70
Les bonnes adresses pour manger des légumes locavores
Si vous souhaitez directement acheter chez le producteur, visiter son exploitation ou bien trouver les poitns de vente des légumes, légumineuses et fruits produits près de chez vous, on vous conseille d'aller sur le site ouèbe du GAB 85 (Groupement des Agriculteurs Biologiques de Vendée) qui donne toutes ces infos, de manière claire et indexée. Le guide est même téléchargeable, voire disponible en version papier sur demande.
Cliquez-là : http://www.gab85.org/ab/trouver-des-produits-bio/
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Locavore : le défi!
Les Petits Saignants et C koidon la planète (l'émission bio de Graffiti Urban Radio) s'associent pendant tout le mois de mai pour un test grandeur nature : se nourrir exclusivement avec des aliments produits dans un rayon inférieur à 150kms autour de La Roche-sur-Yon (85). Fruits, légumes, poissons, viande, produits transformés,... les animateurs relèvent le défi et vous font partager tout au long de leurs émissions bonnes adresses, difficultés, manques, et astuces. Chroniques, reportages, interviews d'acteurs locaux,... une belle occasion de s'interroger sur notre façon de consommer ! Manger local, oui, mais comment ?
Cette page est aussi la vôtre : si vous souhaitez nous suivre dans l'aventure, n'hésitez pas à nous contacter ! Et laissez-nous contacts, adresses et avis !
Avec Marion, Ben, Freddy, Le Loup, Le Renard, La Taupe et le Blaireau.
C koidon la planète : un jeudi sur deux de 19h à 20h30
Les Petits Saignants : tous les mardis de 21H à 22H
lespetitssaignants@gmail.c
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mercredi 8 mai 2013
Haricots rouges et noirs en terrines - Plat du Pauvre
Oui il est possible de réaliser des pâtés végétaux à la texture et à l'aspect d'un véritable pâté de charcutier. Mais foi de Petits Saignants, nous n'entrerons pas en compétition avec les fabricants des meilleures terrines de campagne de France et de Navarre ! Parce qu'un vrai pâté restera toujours un incontournable de la cuisine artisanale, le pâté de porc, de lapin, de lièvre, de sanglier,... c'est sacré !
Par contre, en ce mois de défi locavore, et à l'occasion de l'émission spéciale fruits, légumes et légumineuses, nous avons découvert un producteur de haricots bio en Vendée, à Dompierre-sur-Yon : Paul Raimbault. Des haricots blancs (les fameuses mogettes), rouges et même noirs. Le prix reste très modique et d'un point de vue nutritionnel les haricots reste des indispensables. A part les faire bouillir et les manger avec du beurre, les Petits Saignants ont donc décidé de trouver d'autres manières de les accomoder.
Pourquoi ne pas en faire du pâté ? (ou terrine, ou autre chose comme vous voulez hein)
Les recettes sont très simples. Il faut juste rappeler que les haricots doivent être mis tremper la veille dans de l'eau froide. Ensuite, cuisez-les dans une autre eau pendant environ 1H (les haricots rouges cuisent plus longtemps).
Une fois que vos haricots sont cuits, réduisez-les en purée. Un coup de mixer et hop ! Ensuite, les haricots rouges ont eu le privilège d'accueillir en leur sein une petite betterave cuite, un peu de sel, des épices, des graines de sésame, une petite échalote et hop ! Un autre coup de mixer ! On goûte, on ajuste le sel, le poivre,... et c'est prêt !
Les haricots noirs nous ont beaucoup plu car ils sont...noirs ! Ah bah oui, riez les gens, mais avouez que manger un aliment noir n'est pas si courant ! En purée, ils sont gris foncé. On leur a ajouté une demi-pomme crue, du sel, du poivre, des graines de sésame, un peu d'échalote, brrrrrrr dans le mixer et c'est prêt !
Verdict ? C'est vraiment très bon ! On a une préférence pour la préparation aux haricots noirs, peut-être plus originale. Sur des toasts à l'apéro, en accompagnement d'une salade ou encore tartiné dans un sandwich, c'est parfait ! L'idée est déclinable avec tout un tas d'ingrédients en plus, alors pourquoi se priver ! En plus, ça cale bien....
Par contre, en ce mois de défi locavore, et à l'occasion de l'émission spéciale fruits, légumes et légumineuses, nous avons découvert un producteur de haricots bio en Vendée, à Dompierre-sur-Yon : Paul Raimbault. Des haricots blancs (les fameuses mogettes), rouges et même noirs. Le prix reste très modique et d'un point de vue nutritionnel les haricots reste des indispensables. A part les faire bouillir et les manger avec du beurre, les Petits Saignants ont donc décidé de trouver d'autres manières de les accomoder.
Pourquoi ne pas en faire du pâté ? (ou terrine, ou autre chose comme vous voulez hein)
Les recettes sont très simples. Il faut juste rappeler que les haricots doivent être mis tremper la veille dans de l'eau froide. Ensuite, cuisez-les dans une autre eau pendant environ 1H (les haricots rouges cuisent plus longtemps).
Une fois que vos haricots sont cuits, réduisez-les en purée. Un coup de mixer et hop ! Ensuite, les haricots rouges ont eu le privilège d'accueillir en leur sein une petite betterave cuite, un peu de sel, des épices, des graines de sésame, une petite échalote et hop ! Un autre coup de mixer ! On goûte, on ajuste le sel, le poivre,... et c'est prêt !
Les haricots noirs nous ont beaucoup plu car ils sont...noirs ! Ah bah oui, riez les gens, mais avouez que manger un aliment noir n'est pas si courant ! En purée, ils sont gris foncé. On leur a ajouté une demi-pomme crue, du sel, du poivre, des graines de sésame, un peu d'échalote, brrrrrrr dans le mixer et c'est prêt !
Verdict ? C'est vraiment très bon ! On a une préférence pour la préparation aux haricots noirs, peut-être plus originale. Sur des toasts à l'apéro, en accompagnement d'une salade ou encore tartiné dans un sandwich, c'est parfait ! L'idée est déclinable avec tout un tas d'ingrédients en plus, alors pourquoi se priver ! En plus, ça cale bien....
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mercredi 10 avril 2013
L'Atable - La Roche-sur-Yon (85) - "Il a bien mangé le monsieur ?"
Depuis quelques semaines, de nouveaux restaurants fleurissent en centre-ville de La Roche-sur-Yon et c'est tant mieux ! Le gros point noir dans cette histoire, c'est que ça augmente lourdement la charge de travail pour les Petits Saignants ! Obligés de tout tester, de tout goûter,... dur dur... Non, à vrai dire, le vrai problème concerne le portefeuille qui en prend un coup à chaque fois (au cas où certains s'imagineraient que nos repas nous sont offerts AH AH AH ! Hum).
Nouveau test donc, avec le restaurant L'Atable, situé rue Raymond Poincaré, tout près de la place de la Vendée et en face du très bon Mon Viet. Cet établissement est dirigé par le chef Christophe Teillet, que les amateurs de bonnes tables connaissent puisqu'il dirigeait Le Jardin de l'Humeau aux Essarts. En cuisine également, Sophie, son "clone" comme il dit, qu'il a formé pendant 6 ans.
Dès l'entrée, on constate que le cadre est sobre et élégant, les tables relativement espacées. Seule petite étrangeté au tableau : la présence de haies en gazon synthétique façon paillassons verticaux (ou société-de-crédit-qui-aime-bien-les-bonshommes-à-tête-en-pelouse-artificielle). Mais bon, tous les goûts etc...
Nous sommes accueillis par le chef himself : n'ayons pas peur des mots, il est super sympa. D'ailleurs, le service est impeccable et souriant.
La carte propose deux formules, dont une façon carte blanche (pour se laisser porter selon les envies du chef) qui est certes tentante mais à 42€/personne nécessite d'avoir un peu d'épargne quand même. Pour le reste, comptez 28€ pour une entrée, un plat et un dessert.
Un petit amuse-bouche nous est servi : ça fait toujours plaisir, d'autant plus quand c'est très bon. Pour le moment, rien à redire.
Et sinon ? Ils ont goûté quoi les Petits Saignants ?
Les Petits Saignants étaient une fois de plus venus en force, avec une belle table de 4 personnes, de manière à pouvoir recueillir différents avis (et piquer dans l'assiette du voisin au passage).
En entrée nous avions donc :
- un filet de caille mariné, grillé et son foie gras poêlé : excellent, vraiment.
- des escargots de Vendée bio au chorizo doux : petite déception ici pour le Saignant, avec un plat composé d'une association d'ingrédients sans véritable liant. On retrouvait bien le goût du chorizo, ainsi que celui des escargots, mais chacun dans leur coin.
En plat de résistance (ou plat principal, ça se dit aussi hein, ne soyez pas si tatillons voyons) :
- un crabe farci (Spécialité maison : évidemment, quand on voit ça, on teste hein) : si le chef nous met en garde sur le fait que ce plat est relevé, à vrai dire personne autour de la table ne s'en est aperçu (ou bien nous avons tous le palais complètement bousillé, ce qui est évidemment plausible mais néanmoins peu crédible merci). La présentation pêche un peu (avec le crabe ça fait un jeu de mots super, non ? bon d'accord) puisqu'il est servi dans un plat imitation coquille de crabe vide, mais la recette est bonne et et les goûts très fins.
- un carré d'agneau rôti aux pignons de pins : cuisson impeccable, goût impeccable, plat impeccable.
- un filet de bar rôti au jambon de Vendée : le plat qu'avait choisi le Saignant (qui, après les escargots de Vendée, devait se sentir porté par un souffle vendéen ce soir-là). Petite déception également pour lui car même si le poisson était bien cuit, il a à nouveau regretté le côté "assemblage", avec le filet de poisson recouvert simplement d'une tranche relativement épaisse de jambon.
En dessert :
- une tarte fine aux prunes jaunes glace Speculoos : bonne association, bonne tarte, malgré des prunes qui tirent un peu derrière les oreilles (v'voyez c'que j'veux dire ?)
- une salade de fraises et mascarpone, sorbet mojitos : très bon dessert malgré des fraises sans véritable goût. Évidemment, nous sommes début avril, et comme vous le savez tous (si si), ce n'est encore ni la saison des fraises, ni celle des prunes. Pas étonnant donc que les fruits soient décevants.
LA grosse et bonne surprise de L'Atable c'est la qualité et le prix des vins à la carte. Nous pouvons sans prendre trop de risque affirmer haut et fort que sur ce point, à la Roche-sur-Yon, ils sont imbattables. Non seulement Christophe Teillet est d'excellent conseil (évidemment, être sommelier de formation ça aide), mais en plus les vins qu'il choisit sont très bons ! Nous avons, pour tester, choisi le vin du moment à 13.5€ la bouteille (ou 1.90€ le verre !) et n'avons pas du tout été déçus. Enfin un établissement qui ne nous fait pas payer le prix de la bouteille quand on prend deux verres (suivez mon regard). Ça fait du bien. Il ne lui reste qu'à mettre quelques vins bio à la carte et tout sera parfait (on a des adresses avec d'excellents qualité-prix hein).
Pour résumer, on a aimé :
- le renouvellement de la carte (tous les jours pour le moment) et le choix d'ingrédients frais et bruts
- le choix de produits de saison (malgré les fruits des desserts ce soir-là)
- la recherche de goûts francs et fins
- l'accueil et le service irréprochables
- le prix et la qualité des vins
On a moins aimé :
- certains plats qui manquaient de "liant" selon nous
- la vue façon aquarium sur la rue Poincaré : la "vitrine" mériterait peut-être d'être moins transparente
On ne redira jamais assez que nous sommes toujours très contents de voir des restaurants à la recherche de qualité, de produits frais et de saison, si possible locaux. Christophe Teillet est audacieux et on aime ça. Il en découle des plats qui peuvent paraître inégaux si on les compare, qui plaisent plus ou moins. Certes. Mais il ne s'agit pas ici de plats formatés, et ça, c'est précieux.
On ne peut donc que vous encourager à goûter les petits plats de l'Atable et à nous donner votre avis dans les commentaires.
Pensez à réserver !
L'Atable
20 bis rue Raymond Poincaré (route des Sables)
85000 LA ROCHE-SUR-YON
02.51.36.21.35.
Nouveau test donc, avec le restaurant L'Atable, situé rue Raymond Poincaré, tout près de la place de la Vendée et en face du très bon Mon Viet. Cet établissement est dirigé par le chef Christophe Teillet, que les amateurs de bonnes tables connaissent puisqu'il dirigeait Le Jardin de l'Humeau aux Essarts. En cuisine également, Sophie, son "clone" comme il dit, qu'il a formé pendant 6 ans.
Dès l'entrée, on constate que le cadre est sobre et élégant, les tables relativement espacées. Seule petite étrangeté au tableau : la présence de haies en gazon synthétique façon paillassons verticaux (ou société-de-crédit-qui-aime-bien-les-bonshommes-à-tête-en-pelouse-artificielle). Mais bon, tous les goûts etc...
Nous sommes accueillis par le chef himself : n'ayons pas peur des mots, il est super sympa. D'ailleurs, le service est impeccable et souriant.
La carte propose deux formules, dont une façon carte blanche (pour se laisser porter selon les envies du chef) qui est certes tentante mais à 42€/personne nécessite d'avoir un peu d'épargne quand même. Pour le reste, comptez 28€ pour une entrée, un plat et un dessert.
Un petit amuse-bouche nous est servi : ça fait toujours plaisir, d'autant plus quand c'est très bon. Pour le moment, rien à redire.
Et sinon ? Ils ont goûté quoi les Petits Saignants ?
Les Petits Saignants étaient une fois de plus venus en force, avec une belle table de 4 personnes, de manière à pouvoir recueillir différents avis (et piquer dans l'assiette du voisin au passage).
En entrée nous avions donc :
- un filet de caille mariné, grillé et son foie gras poêlé : excellent, vraiment.
- des escargots de Vendée bio au chorizo doux : petite déception ici pour le Saignant, avec un plat composé d'une association d'ingrédients sans véritable liant. On retrouvait bien le goût du chorizo, ainsi que celui des escargots, mais chacun dans leur coin.
En plat de résistance (ou plat principal, ça se dit aussi hein, ne soyez pas si tatillons voyons) :
- un crabe farci (Spécialité maison : évidemment, quand on voit ça, on teste hein) : si le chef nous met en garde sur le fait que ce plat est relevé, à vrai dire personne autour de la table ne s'en est aperçu (ou bien nous avons tous le palais complètement bousillé, ce qui est évidemment plausible mais néanmoins peu crédible merci). La présentation pêche un peu (avec le crabe ça fait un jeu de mots super, non ? bon d'accord) puisqu'il est servi dans un plat imitation coquille de crabe vide, mais la recette est bonne et et les goûts très fins.
- un carré d'agneau rôti aux pignons de pins : cuisson impeccable, goût impeccable, plat impeccable.
- un filet de bar rôti au jambon de Vendée : le plat qu'avait choisi le Saignant (qui, après les escargots de Vendée, devait se sentir porté par un souffle vendéen ce soir-là). Petite déception également pour lui car même si le poisson était bien cuit, il a à nouveau regretté le côté "assemblage", avec le filet de poisson recouvert simplement d'une tranche relativement épaisse de jambon.
En dessert :
- une tarte fine aux prunes jaunes glace Speculoos : bonne association, bonne tarte, malgré des prunes qui tirent un peu derrière les oreilles (v'voyez c'que j'veux dire ?)
- une salade de fraises et mascarpone, sorbet mojitos : très bon dessert malgré des fraises sans véritable goût. Évidemment, nous sommes début avril, et comme vous le savez tous (si si), ce n'est encore ni la saison des fraises, ni celle des prunes. Pas étonnant donc que les fruits soient décevants.
LA grosse et bonne surprise de L'Atable c'est la qualité et le prix des vins à la carte. Nous pouvons sans prendre trop de risque affirmer haut et fort que sur ce point, à la Roche-sur-Yon, ils sont imbattables. Non seulement Christophe Teillet est d'excellent conseil (évidemment, être sommelier de formation ça aide), mais en plus les vins qu'il choisit sont très bons ! Nous avons, pour tester, choisi le vin du moment à 13.5€ la bouteille (ou 1.90€ le verre !) et n'avons pas du tout été déçus. Enfin un établissement qui ne nous fait pas payer le prix de la bouteille quand on prend deux verres (suivez mon regard). Ça fait du bien. Il ne lui reste qu'à mettre quelques vins bio à la carte et tout sera parfait (on a des adresses avec d'excellents qualité-prix hein).
Pour résumer, on a aimé :
- le renouvellement de la carte (tous les jours pour le moment) et le choix d'ingrédients frais et bruts
- le choix de produits de saison (malgré les fruits des desserts ce soir-là)
- la recherche de goûts francs et fins
- l'accueil et le service irréprochables
- le prix et la qualité des vins
On a moins aimé :
- certains plats qui manquaient de "liant" selon nous
- la vue façon aquarium sur la rue Poincaré : la "vitrine" mériterait peut-être d'être moins transparente
On ne redira jamais assez que nous sommes toujours très contents de voir des restaurants à la recherche de qualité, de produits frais et de saison, si possible locaux. Christophe Teillet est audacieux et on aime ça. Il en découle des plats qui peuvent paraître inégaux si on les compare, qui plaisent plus ou moins. Certes. Mais il ne s'agit pas ici de plats formatés, et ça, c'est précieux.
On ne peut donc que vous encourager à goûter les petits plats de l'Atable et à nous donner votre avis dans les commentaires.
Pensez à réserver !
L'Atable
20 bis rue Raymond Poincaré (route des Sables)
85000 LA ROCHE-SUR-YON
02.51.36.21.35.
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Le café aux pois chiche - Le Plat du Pauvre
Revenu tristement à la mode dans un livre de cuisine "spécial crise grecque", le café fait à partir de pois chiche était déjà connu de nos grands-parents ayant connu la guerre. Il paraitrait même qu'il s'agit d'un des meilleurs ersatz de café qui existent. Évidemment, les Petits Saignants ont voulu tester.
Pour faire un bon café de pois chiche il vous faudra... des pois chiche ! Bien sûr, pas des pois chiche en boîte hein, mais des secs !
Vous devrez les faire rôtir, par exemple dans un plat à four à 200°C pendant environ 20-25 minutes.
Alors là, grosse surprise, ça pue. Mais vraiment. Donc pensez à ouvrir en grand vos fenêtres, l'odeur est très écœurante (pour ne pas dire gerbante) et tenace ! Vous voilà prévenus !
Ensuite, laissez-les refroidir. Profitez-en pour aller prendre l'air histoire de respirer un peu.
Mixez-les pour en faire une poudre assez fine. L'odeur est toujours là, fidèle au poste. Aucune déception de ce côté-là.
Ensuite, saisissez-vous de votre machine à café préférée. Nous n'avons pas osé tester la machine à expresso (courageux mais pas téméraires), mais plutôt une cafetière à filtre, puis une cafetière à
piston (oui, la poudre n'était pas assez fine...).
Dosez votrecafé pois chichade comme vous le feriez normalement avec du café normal. Laissez couler ou infuser. Prenez votre courage à deux mains et servez-vous une bonne tasse réconfortante !
Verdict ? C'est assez dégueulasse... pour des amateurs de café. Si vous aimez la mauvaise chicorée, il est possible que ça vous plaise.
Et si vous avez envie de vous lancer dans la fabrication de votre propre café, vous trouverez quelques pistes ainsi qu'un bel aperçu historique de ses ersatz dans cet excellent article.
Pour faire un bon café de pois chiche il vous faudra... des pois chiche ! Bien sûr, pas des pois chiche en boîte hein, mais des secs !
Vous devrez les faire rôtir, par exemple dans un plat à four à 200°C pendant environ 20-25 minutes.
Alors là, grosse surprise, ça pue. Mais vraiment. Donc pensez à ouvrir en grand vos fenêtres, l'odeur est très écœurante (pour ne pas dire gerbante) et tenace ! Vous voilà prévenus !
Ensuite, laissez-les refroidir. Profitez-en pour aller prendre l'air histoire de respirer un peu.
Mixez-les pour en faire une poudre assez fine. L'odeur est toujours là, fidèle au poste. Aucune déception de ce côté-là.
Ensuite, saisissez-vous de votre machine à café préférée. Nous n'avons pas osé tester la machine à expresso (courageux mais pas téméraires), mais plutôt une cafetière à filtre, puis une cafetière à
ça fait envie hein ? |
Dosez votre
Verdict ? C'est assez dégueulasse... pour des amateurs de café. Si vous aimez la mauvaise chicorée, il est possible que ça vous plaise.
Et si vous avez envie de vous lancer dans la fabrication de votre propre café, vous trouverez quelques pistes ainsi qu'un bel aperçu historique de ses ersatz dans cet excellent article.
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jeudi 21 mars 2013
Le cassoulet de Martine
Chez Martine, un cassoulet pour 6 personnes se prépare dans un plat prévu pour 8. Certes Martine est généreuse. Pourtant, force est de constater qu'à la fin du repas, il ne reste pas grand chose... Convenons donc que Martine connaît son affaire !
Vous avez été nombreux à saliver sur le reportage diffusé dans l'émission des Petits Saignants le 19 mars dernier (à partir de la 10ème minute). Nous vous livrons ici en totale exclusivité la recette du Cassoulet de Martine.
Ingrédients :
- 750g de haricots tarbais (Martine est tellement généreuse qu'elle vous livre même l'adresse où elle se les procure)
- 6 cuisses de canard confites
- 2 grosses saucisses de porc (si vous vivez en Vendée, on ne saurait trop vous recommander la Ferme de la Boutière qui propose de la charcuterie bio délicieuse)
- 250 ml de sauce tomate
- un grand morceau de couenne de porc
- un bouquet garni
- sel, poivre
Préparation :
La veille, mettre à tremper les haricots tarbais dans de l'eau fraiche. Le matin, faites-les cuire dans de l'eau salée pendant 30 minutes.
Tapissez un grand plat creux (si possible en terre cuite) avec la couenne de porc.
Couchez-y les haricots.
Enfoncez dans ce délicieux amas un beau bouquet garni.
Ajoutez la sauce tomate, en l'allongeant avec un peu d'eau. Salez (mais pas trop), poivrez.
Enfournez à feu doux (150°C max) pendant 1 heure 30. La couenne va commencer à fondre.
Retirez le plat du four.
Faites revenir quelques minutes les cuisses de canard confites dans une poêle bien chaude de manière à les rendre bien dorées. Plongez-les ensuite dans les haricots : elles doivent littéralement disparaître. Si cela ne vous est pas possible, laissez dépasser l'os de chaque cuisse. Faites la même chose avec les saucisses, que vous aurez au préalable coupées en gros morceaux.
Remettez au four à température très douce et laissez cuire longtemps...
A servir évidemment avec un excellent vin, un Cahors par exemple.
Nous étions 6 autour de la table ce soir-là. Il n'est rien resté dans le plat. Quand on vous dit que le cassoulet de Martine déboite, on ne vous raconte pas d'histoires !
Vous avez été nombreux à saliver sur le reportage diffusé dans l'émission des Petits Saignants le 19 mars dernier (à partir de la 10ème minute). Nous vous livrons ici en totale exclusivité la recette du Cassoulet de Martine.
Ingrédients :
- 750g de haricots tarbais (Martine est tellement généreuse qu'elle vous livre même l'adresse où elle se les procure)
- 6 cuisses de canard confites
- 2 grosses saucisses de porc (si vous vivez en Vendée, on ne saurait trop vous recommander la Ferme de la Boutière qui propose de la charcuterie bio délicieuse)
- 250 ml de sauce tomate
- un grand morceau de couenne de porc
- un bouquet garni
- sel, poivre
Préparation :
La veille, mettre à tremper les haricots tarbais dans de l'eau fraiche. Le matin, faites-les cuire dans de l'eau salée pendant 30 minutes.
Tapissez un grand plat creux (si possible en terre cuite) avec la couenne de porc.
De la belle couenne de porc pour faire un petit nid douillet aux haricots. |
Enfoncez dans ce délicieux amas un beau bouquet garni.
Ajoutez la sauce tomate, en l'allongeant avec un peu d'eau. Salez (mais pas trop), poivrez.
Enfournez à feu doux (150°C max) pendant 1 heure 30. La couenne va commencer à fondre.
Retirez le plat du four.
Faites revenir quelques minutes les cuisses de canard confites dans une poêle bien chaude de manière à les rendre bien dorées. Plongez-les ensuite dans les haricots : elles doivent littéralement disparaître. Si cela ne vous est pas possible, laissez dépasser l'os de chaque cuisse. Faites la même chose avec les saucisses, que vous aurez au préalable coupées en gros morceaux.
Remettez au four à température très douce et laissez cuire longtemps...
A servir évidemment avec un excellent vin, un Cahors par exemple.
Avouez, vous salivez. |
Nous étions 6 autour de la table ce soir-là. Il n'est rien resté dans le plat. Quand on vous dit que le cassoulet de Martine déboite, on ne vous raconte pas d'histoires !
mercredi 20 mars 2013
Café, pâtes, goulash, chips et BD : l'interview-bouffe de RICA
A l'occasion de l'émission des Petits Saignants du 19 mars 2013, vous avez pu écouter l'interview-bouffe de RICA, dessinateur bordelais de talent. Il a notamment publié MINUS, aux éditions Drugstore que la Saignante a adoré.
Pour réécouter l'ITW : rendez-vous à la 30ème minute ICI
MINUS, de Rica - Éditions Drugstore -
Dépôt légal 01/2012 - 978-2-7234-8479-4
64
Pour réécouter l'ITW : rendez-vous à la 30ème minute ICI
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Chroniques bouquins,
interview-bouffe,
RICA
samedi 16 mars 2013
Blob, la soupe de poissons maison
En ce moment, on trouve sur les marchés des poissons à des prix très bas (moins de 5€/kg). S'ils ne sont pas toujours excellents à cuisiner et à déguster seuls,ils seront parfaits transformés en soupe ! La recette pourrait sembler insurmontable alors qu'en fait...pas du tout ! La preuve en images.
Pour moins de 5€ j'ai acheté :
- 2 rougets grondins
- 2 merlans
- 1 roussette
J'avais dans le congélateur 2 étrilles, souvenir d'une pêche à pied, et une tête de merlu est venue compléter le tout.
Pour commencer, j'ai émincé :
- 1 gros oignon
- 2 carottes
- 2 échalotes
et je les ai fait revenir dans un gros faitout avec un peu d'huile d'olive.
Ensuite j'ai ajouté mes étrilles démembrées
puis les poissons coupés en morceaux (vidés bien sûr hein, sinon c'est dégueu, on est bien d'accord).
Ensuite arrive le moment le plus pénible mais néanmoins rapide : il faut prendre une grande passoire et avec une louche récupérer les morceaux de poissons pour enlever le maximum d'arêtes. Soyez patients, le résultat en vaut le coup. Une fois toute la chair des poissons et des étrilles retirée et mise dans le faitout, j'ai ajouté une grosse poignée de riz : il va servir à lier la soupe et à lui donner un aspect crémeux. Laissez cuire encore 20 minutes. Assaisonnez, sel, poivre, épices, piment,... à votre goût. Mixez en insistant bien.
Voilà. C'est délicieux accompagné de croûtons et de rouille. Goûtée en studio pendant l'émission, la casserole y est passée : c'est un signe, non ?
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lundi 18 février 2013
Pain à la cocotte et beurre aux agrumes
On m'avait déjà parlé du pain cuit en cocotte. Comme je fais mon pain et que j'en achète rarement, je suis plus habituée à une cuisson classique et au pain au levain. Il s'agissait donc là d'une expérience. A vrai dire, cette recette est très simple et très rapide.
Pour un premier essai, j'ai utilisé de la levure sèche et de la farine T80 (bio bien sûr).
Il vous faut :
- une cocotte en fonte ou en pyrex
- 500g de farine
- 30cl d'eau
- un sachet de levure déshydratée ou un cube de levure fraiche
- du sel
Préparation :
Si vous avez un robot, mettez l'eau, la levure et le sel, et laissez tourner une minute. Ajoutez ensuite la farine petit à petit. Laissez pétrir pendant 5 minutes environ. Si vous n'avez pas de robot, vous avez gagné un bon exercice pour vos petits bras musclés. Un bon disque et ça passe. En plus ça défoule !
Formez une boule avec votre pâte. Laissez-la lever une heure environ dans un endroit tiède. Une fois levé, installez le pâton dans votre cocotte sur un papier cuisson. Striez le dessus, aspergez légèrement d'eau et saupoudrez un peu de farine. Reposez le couvercle et enfournez à four froid pour 1 heure à 240°C.
Retenez-vous d'ouvrir le couvercle en cours de cuisson, faites confiance...
Au bout d'une heure, sortez votre cocotte du four, ouvrez... le pain a gonflé et est cuit à point !
Résultat : le pain est beau et bon. La grosse différence avec un pain cuit de manière plus "classique" tient dans sa croûte : elle est moins croustillante. Il n'empêche qu'il fait son petit effet...
Et pour accompagner ces belles tartines, pourquoi ne pas faire un petit beurre aux agrumes ? Pour cela, faites blanchir quelques zestes de citron et d'orange pendant quelques minutes à l'eau bouillante. Incorporez les en petits bouts à votre beurre laissé une heure à température ambiante. Le résultat est bluffant : ce beurre aux agrumes est délicieux pour accompagner des fruits de mer, du poisson ou tout simplement sur du bon pain frais.
Pour un premier essai, j'ai utilisé de la levure sèche et de la farine T80 (bio bien sûr).
Il vous faut :
- une cocotte en fonte ou en pyrex
- 500g de farine
- 30cl d'eau
- un sachet de levure déshydratée ou un cube de levure fraiche
- du sel
Préparation :
Si vous avez un robot, mettez l'eau, la levure et le sel, et laissez tourner une minute. Ajoutez ensuite la farine petit à petit. Laissez pétrir pendant 5 minutes environ. Si vous n'avez pas de robot, vous avez gagné un bon exercice pour vos petits bras musclés. Un bon disque et ça passe. En plus ça défoule !
Formez une boule avec votre pâte. Laissez-la lever une heure environ dans un endroit tiède. Une fois levé, installez le pâton dans votre cocotte sur un papier cuisson. Striez le dessus, aspergez légèrement d'eau et saupoudrez un peu de farine. Reposez le couvercle et enfournez à four froid pour 1 heure à 240°C.
Retenez-vous d'ouvrir le couvercle en cours de cuisson, faites confiance...
Au bout d'une heure, sortez votre cocotte du four, ouvrez... le pain a gonflé et est cuit à point !
Résultat : le pain est beau et bon. La grosse différence avec un pain cuit de manière plus "classique" tient dans sa croûte : elle est moins croustillante. Il n'empêche qu'il fait son petit effet...
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